Encore une journée sous le soleil pour aujourd'hui. Des températures jusqu'à 35°.

 

Nous longeons le Rhin du coté allemand avec souvent comme visuel l'architecture suisse de l'autre côté de la rivière. Nous nous entraînons toute la journée a réviser : Hallo ich bin Johnny , wie geht's ? jusqu'à se rendre compte qu'en fait ce soir, nous dormirons en Suisse.

 

Le frottement de la selle me créer des brûlures , je commence a sentir des difficultés dans certaines positions sur le vélo. La motivation des premiers jours commence a baisser avec la fatigue accumulée, mes muscles dont j'ignorais l'existence qui se mettent en marche, et cette douleur au niveau des plis sous mes fesses. Nous n'avons pas vraiment le temps de faire de grandes pauses, ce matin nous sommes partis après 9h30, il faut dire que Yvonne avait préparé un pain délicieux et qu'un petit déjeuner avec vue sur le rhin … ca donne envie de faire durer l'instant.

 

L'après midi fut difficile pour moi mais arriver à son point final de la journée est une satisfaction qui ferait presque oublier ces derniers moments difficiles. Nous arrivons à 17h30 à Eglisau, chez Rina et Dominic ( lui est absent) , nous préparons le repas ensemble et mangeons dans son magnifique jardin , en présence de Moi ( se dit MOY) son chien, qui aura l'envie de jouer avec Jojo.

 

Ils habitent une jolie maison en colocation avec deux amis à eux , et leurs deux enfants. Un esprit zen et plutôt bobo illumine cette maison . Nous nous coucherons dans la tente sur un îlot dans le jardin, le bruit des avions et des voitures pour compagnie.

 

Ce ne sont pas ces bruit qui affecterons notre sommeil mais un violent orage en pleine nuit. La pluie tombe, le tonnerre gronde et les éclairs fendent le ciel. Mon cœur bat vite, j'ai toujours eu peur de l'orage , et dans la tente je me sens tellement vulnérable. La foudre tombe, le sol tremble, elle n'est vraiment pas passée loin. Nous nous demandons si ce n'est pas pus prudent de rentrer chez nos hôtes … Au même moment, Dominic, la lumière à la main, arrive pour nous inviter a rentrer chez lui , sans réfléchir très longtemps nous prenons la sacoche qui ne nous quitte jamais ( passeport et moyens de payement) et rentrons en courant sous un torrent de pluie, éclairés par a lumière des éclairs. Et les affaires, dans les sacoches sur le vélo sous la pluie, est ce qu'elles vont tenir le choc ?

 

Nous finissons la nuit sur le canapé.

 

Le matin, a notre surprise, le contenu de nos bagages est complètement sec.

 

Un petit déjeuner vite avalé , nous reprenons la route